Syndicat Autonome National des Experts de l’Éducation Routière & de la Sécurité Routière
Le 16 novembre s’est tenue une réunion de la Formation Spécialisée Santé Sécurité Conditions de Travail du CSA de Réseau des DDI. Le SANEER&SR est intervenu par la voix de son représentant, Maxime BOURGEOIS, qui siège dans cette instance avec l’UNSA. Cette formation spécialisée était présidée par Madame Laurence MEZIN, directrice RH du ministère de l’Intérieur.
Lors de la déclaration liminaire de l’UNSA, une alerte concernant les IPCSR et DPCSR a été insérée dans un paragraphe dédié :
« L’UNSA attire, encore une fois, votre attention sur l’augmentation des situations à Risques Psycho Sociaux dans le périmètre des DDI. Les dispositifs déployés en 2014 ont été oubliés en raison des réorganisations incessantes de service. Combien de DDI n’ont pas, ou plus, de dispositif de soutien ? Combien d’agents n’ont plus accès à la médecine de prévention ? Cette thématique ne peut plus être occultée et son traitement devient prioritaire.
L’UNSA, dans ce cadre, tient à remettre en lumière la situation des inspecteurs du permis de conduire exposés à des faits de violence externe en augmentation inquiétante. L’administration a annoncé ce chantier comme prioritaire à plusieurs reprises, et notamment au cours d’une réunion le 28 juillet dernier, mais pour autant aucune mesure n’a été présentée et les seules réponses fournies sont des attentes d’avis juridiques. Il est donc primordial pour l’UNSA que ce sujet avance enfin. «
Lors des points divers notre représentant a de nouveau pris la parole à ce sujet :
Madame la Présidente,
Comme nous l’avons évoqué dans notre déclaration liminaire, depuis le 28 juillet, date de la réunion présidée par la Déléguée Interministérielle à la Sécurité Routière, et malgré nos contributions écrites, aucune avancée n’a eu lieu. Or, si l’on veut, comme le ministre GUERINI le souhaite dans son plan de protection des agents, mieux qualifier, mieux prévenir et mieux protéger les agents, nous devons nous doter rapidement des outils adéquats.
Nous ne pouvons attendre durant plusieurs mois des avis juridiques.
Dans les faits, une collègue inspectrice a été agressée par un gérant d’auto école dans l’Ain à deux reprises, en septembre puis en octobre. Les faits n’ont été qualifiés que quelques jours avant la deuxième agression et il a fallu attendre un mois supplémentaire pour qu’un avis juridique préalable à la prise de sanction, soit transmis à la préfecture de l’Ain. Les sanctions ne sont, à ce jour, toujours pas prises.
C’est pourquoi, compte tenu de l’urgence de la situation, l’UNSA demande que la présente formation spécialisée se voit présenter des points d’étape réguliers sur l’avancement de la protection des IPCSR et sur la prévention des agressions dont ils sont victimes.
En réponse, la présidente a indiquée qu’elle saisirait la DSR pour ce dossier….