Syndicat Autonome National des Experts de l’Éducation Routière & de la Sécurité Routière
La circulaire renvoie le dialogue social dans chaque ministère, mais pose un cadre national.
Pour l’UNSA Fonction Publique, ce cadre aurait dû être négocié, car il va impacter les conditions de travail des agents publics, leur repos, leur vie familiale et personnelle.
Le texte prévoit :
Par ailleurs, deux mesures concernent les agents bénéficiant d’un CET (compte épargne temps) :
Les ministères pourront aussi donner la possibilité de reporter 10 jours de congés sur l’année 2025 pour les agents les plus mobilisés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Enfin, une majoration de rémunération pourra être versée aux agents directement impliqués dans l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Elle ne pourra dépasser 1500 € brut et pourrait être variable par palier selon le degré et la durée de la mobilisation de chacun (par exemple 500 € ou 1000 € brut).
La question de la garde et des activités des enfants est évoquée. L’action sociale ministérielle et interministérielle pourront être mobilisées.
L’UNSA Fonction Publique constate que le gouvernement n’a pas ouvert de discussion sur un sujet majeur d’organisation du travail. Depuis 2017, le gouvernement disposait du temps nécessaire pour associer les représentants syndicaux à l’organisation de cette période.
Alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques sont à la fois un événement majeur et un défi pour notre pays comme pour les agents publics, ce choix est un mauvais signal. Dommage.